L'ADEMA-PASJ a un programme pour le développement rural qui place les producteurs au centre de sa politique rurale.
Tout le programme est développé dans le but d'optimiser l'utilisation des ressources disponibles.
Le programme pour le Mali est le plus important pour l'élection présidentielle 2012. Dioncounda Traoré, candidat de l'ADEMA - PASJ est le mieux placé pour accomplir le seul programme qui peut développer le Mali.
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Le développement rural
En matière d'agriculture, l'ADEMA mettra un accent particulier sur les
techniques culturales intensives, l'intégration agro-pastorale, une
harmonisation entre la politique des grands travaux d'aménagement
(irrigation à l'Office du Niger) et les petits périmètres villageois
(technologie et dimension maîtrisables par les populations).
L'ADEMA
placera le producteur rural au centre de sa politique de développement.
Il s'agira d'une part d'associer les producteurs à tout le processus de
développement depuis la conception des idées jusqu'à leur mise en œuvre
sous forme de projets et programmes et d'autre part d'œuvrer
constamment a relever leur niveau de vie et leur niveau général de
technicité.
L'ADEMA prendra en compte les conditions
agro-écologiques du pays dans l'élaboration des projets. Les programmes
locaux et régionaux de développement seront conçus sur la base
d'ensembles écologiques homogènes et cela dans le souci d'optimiser
l'utilisation des ressources disponibles.
La politique agricole
visera à assurer aux paysans un niveau de revenu suffisant et sécurisé.
Elle aura pour moyens l'organisation des marches des produits agricoles,
la mise en place de capacités de stockage et de conservation (greniers
villageois notamment) garantissant les paysans d'un pouvoir de
négociation accru, l'élévation du niveau de productivité, une évacuation
mieux assurée vers les marchés porteurs et des systèmes de crédits
accessibles.
L'agriculture sera orientée en priorité vers la
satisfaction des besoins alimentaires et la fourniture des matières
premières à nos industries de transformation pour une meilleure
valorisation de la production agro-pastorale et une promotion de
l'emploi.
L'ADEMA incitera les communautés rurales à s'organiser dans les formes d'associations de
leur
choix (aussi bien les coopératives que les syndicats de paysans) en vue
de la prise en charge effective de leurs propres affaires.
Ceci
sera possible grâce à une formation et un encadrement tournés vers la
satisfaction de leurs besoins réels (alphabétisation fonctionnelle,
cours et ateliers dans le domaine des techniques culturales, de la
gestion des troupeaux, de la gestion économique, utilisation des moyens
audiovisuels ...).
En matière d'élevage, la politique de l'ADEMA
sera basée sur des approches spécifiques par zones écologiques pour
tenir compte non seulement de la capacité réelle des espaces pastoraux
mais aussi des problèmes particuliers que rencontre le développement de
l'élevage dans chaque zone.
Elle visera à renforcer les
structures de santé animale, pour une meilleure couverture des zones
d'élevage en tenant compte de la spécificité de chaque mode d'élevage ; à
promouvoir une politique intensive de production animale et de gestion
des troupeaux à assurer un approvisionnement correct en eau du bétail
(aménagement de mares et de petites retenues, puits de grands diamètres,
forages notamment) ; à encourager le développement des cultures
fourragères et leur utilisation effective ; à promouvoir l'utilisation
de l'aliment bétail et des sous-produits agricoles dont les conditions
de production et surtout de distribution seront améliorées ; à
encourager l'élevage périurbain et l'installation de petites unités de
conservation et de transformation des produits laitiers.
En outre
l'ADEMA mettra un accent particulier sur le développement de l'élevage
des volailles et des petits animaux en général, dans le cadre de sa
politique de recherche et d'amélioration constante de l'équilibre
nutritionnel.
En matière de foresterie, la politique de l'ADEMA
sera basée sur une association étroite des populations à la gestion du
patrimoine national, rompant totalement avec les anciennes pratiques de
l'administration forestière (police-répression militarisation). Il
s'agira de définir de manière concertée une politique généralisée de
gestion des terroirs villageois par et pour les communautés rurales, en
vue d'une exploitation plus rationnelle des ressources forestières, et
de la protection des écosystèmes et de la faune.
L'ADEMA
s'attellera à la multiplication des réserves naturelles et procédera à
leur aménagement tant pour protéger la flore et la faune que pour le
développement du tourisme cynégétique.
En matière de pêche, la politique de l'ADEMA sera axée sur :
- l'identification, la protection et l'aménagement des zones de reproduction des poissons;
- la protection de la pisciculture industrielle et artisanale en direction des professionnels de la pêche;
- la promotion de petites et moyennes industries de transformation et de conservation des produits halieutiques.
Ces différentes actions visent à augmenter et à sécuriser les revenus des pécheurs et à promouvoir l'emploi.
L'ADEMA
s'attachera à définir une politique foncière viable capable de motiver
le producteur rural, basée sur le principe que la terre appartient à
ceux qui la travaillent. Le mode de tenure des terres est en effet un
facteur essentiel qui détermine le développement et l'utilisation des
forces productives ainsi que le niveau et la répartition des biens de
production.
Dans les zones agro-pastorales, l'ADEMA procédera à
une définition précise des aires de pâturages et de transhumance au sein
des collectivités territoriales décentralisées.
A cet effet, un
CODE PASTORAL viendra réglementer les relations entre les éleveurs et
les agriculteurs et responsabiliser les éleveurs en matière de
protection de l'environnement.
La recherche agronomique sera
revalorisée sous toutes ses formes (fondamentale et appliquée) et
appuyée par une politique de vulgarisation agricole permettant un
meilleur transfert des paquets technologiques de la recherche vers la
production et une meilleure intégration des producteurs dans le
processus.
Politique ambitieuse mais tres floue dans l'ensemble.degagez les priorites en matiere d'agriculture en tenant compte de la problematique du developpement rural au mali qui s'articule en trois axes:PRODUCTION CONSERVATION ET COMMERCIALISATION.s agissant de la protection des forets n'est il pas mieux d'empecher les gens d'abattre les arbres au lieu de les sensibiliser a les planter
RépondreSupprimer---La réussite de la production agricole du MALI dépend des quatre facteurs essentiels suivants
RépondreSupprimer: (i) maîtrise de l’eau (et donc indépendance par rapport aux pluies) et/ou recours à des pratiques d’amendement des sols et de gestion de l’eau qui contribuent à réduire les risques de la culture ou de l’élevage ;
(ii) accès à un marché sûr (national ou extérieur, primaire ou de transformation), permis par une meilleure information sur les marchés et par l’organisation et la coordination des producteurs, des transformateurs et des négociants grâce à une gestion de la chaîne d’approvisionnement et par une réduction du risque de pertes de récoltes dues à une saturation des marchés ou à une livraison au marché à contretemps ;
(iii) accès à une information précise et exacte sur les améliorations techniques (notamment sur les variétés de semences améliorées), ou relatives aux systèmes de production (que ce soit dans la culture, l’élevage ou la pêche), aux pratiques de transformation des produits et aux façons de sauvegarder la qualité du produit. L’accès à l’information est lié à la qualité des services de vulgarisation, aux liens entre recherche et vulgarisation et aux institutions veillant à l’application du cadre réglementaire de la recherche agricole et de la qualité des produits ;
(iv) adéquation du cadre institutionnel et de stimulation à tous les niveaux de la chaîne de production, de transformation et de commercialisation, notamment : souplesse pour tirer parti des possibilités de culture, sécurité foncière et des droits de propriété, accès au crédit, organisation de l’approvisionnement en intrants et mécanismes de crédit pour le paiement de ceux-ci).
programme ambitieux cependant j ai des reserves sur le manque de chiffres dans le programme.aussi j'aimerais avoir des precisions sur la mise en oeuvre de la politique car le programme n 'en parle quasiment pas.la justesse et la pertinence recommandent de mettre l'homme au centre de tout politique alors merci de parle de l'homme paysan malien
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